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Interview décembre 2023 - Madama Butterfly, un opéra au Cambodge !


Madama Butterfly, un opéra au Cambodge !

Le 10 décembre, le Koh Pich Theater retentissait des notes d’”Un bel dì, vedremo” interprétées par la soprano japonaise Yasko Fuji. L’opéra Madama Butterfly s’est installé au Cambodge le temps d’une soirée resplendissante d’émotions et de talents. 


Le chef d'œuvre de Giacomo Puccini, septième opéra le plus joué au monde, a rassemblé une équipe internationale avec des professionnels et des amateurs passionnés sans oublier les bénévoles venus de tous horizons. Comme le rappelle Mona Hard qui a participé au maquillages des artistes, cet opéra contribue à “une certaine forme de renaissance du bouillonnement culturel Phnom Penhois”. CambodgeMag a recueilli un extrait de l’opéra qui démontre parfaitement tout le talent réuni sur cette scène. 



L’opéra a bénéficié de l’implication entière d’un acteur majeur du monde des arts au Cambodge : Son Altesse le Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong. 


Discours de SAR Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong avant la représentation

© Merci à CambodgeMag, propriétaire des photos


Ce dernier a introduit la représentation par un hommage à Feu S.A.R Princesse Buppha Devi, ancienne Ministre de la Culture et directrice du ballet royal Cambodgien dont le rêve aurait été d’introduire l’opéra au Cambodge. Son Altesse Royale le Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong pour qui l’étape suivante est “un prochain opéra évidemment” a accepté de répondre à nos questions sur cet événement. 


Français au Cambodge : Altesse Royale, votre contribution dans la réussite de cette production de Madama Butterfly est précieuse. Que retenez-vous de cette expérience ?

Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong : Ce fut une expérience très enrichissante. Après "Cavalleria rusticana" et "Pagliacci", "Madama Butterfly" est le troisième opéra que le maestro Vincenzo Grisostomi Travaglini met en scène au Cambodge avec mon étroite collaboration dans les recherches, la dramaturgie et la direction des chanteurs, des danseuses et des figurants. Une équipe artistique et technique de multiples nationalités avec de nombreuses langues et cultures diverses : une vraie Tour de Babel de l'art lyrique! L'esprit de cohésion et une grande cohérence dans les choix furent à l'origine de la réussite de notre plan de travail.


Français au Cambodge : De nombreux français sont intervenus dans cet opéra, souvent à titre amateur, comment avez-vous réussi à composer cette production avec des professionnels confirmés et des amateurs passionnés de musique ?

Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong : En ce qui concerne la participation française, outre quelques membres du chœur, le savoir-faire de l'Hexagone s'est retrouvé également dans l'équipe technique avec Élie, notre ingénieur du son qui a accompli un travail considérable pour obtenir une amplification nécessaire étant donné les dimensions du théâtre de Koh Pich. Les amateurs passionnés de musique dont vous me parlez ont en eux la candeur et l'innocence qui leur confèrent générosité et enthousiasme, deux qualités essentielles pour aborder un travail artistique. La confrontation avec des professionnels de l'opéra fut un échange humain très fructueux les uns offrant aux autres les qualités complémentaires dans ces circonstances si spécifiques mais exaltantes à la fois.


Français au Cambodge : Quel est la prochaine étape ? 

Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong : Un prochain opéra évidemment. De nombreuses possibilités s'offrent à nous. Nous tentons d'évaluer la faisabilité dans un futur relativement proche car il faut battre le fer tant qu'il est chaud et la chaleur des applaudissements à la fin de "Madama Butterfly" n'a fait que nous conforter dans notre mission: offrir à Phnom Penh un rendez-vous lyrique régulier pour répondre à la demande des amateurs d'opéra et ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes du pays en matière de musique.


 

Expérience unique pour nombre des protagonistes de la réussite de cet événement, Français au Cambodge - Plus Forts Ensemble est allé à la rencontre de nos compatriotes engagés dans la production. 


Étienne Chenevier au piano dans Madama Butterfly

© CambodgeMag


La production comptait soixante-dix artistes et musiciens de l’orchestre symphonique, laissons la parole à l’homme d'affaires et Conseiller du Commerce Extérieur, Étienne Chenevier qui est aussi un pianiste passionné qui donne des concerts depuis 1988 !


Etienne : Au Cambodge je travaille mon piano au moins 3 fois par semaine à Soundskool, l'école de Gabi Faja. En effet mon piano est chez moi à Singapour et au Cambodge je n'ai pas d'appartement en propre. C'est ainsi que j'ai fait connaissance de Gabi vers l'année 2015, et Gabi étant lui-même un pianiste professionnel de grand talent ceci nous a beaucoup rapproché. Huit jours avant la représentation de Madama Butterfly, Gabi s'est trouvé en panne de harpiste... c'est ainsi qu'il m'a proposé d'apprendre la partie de harpe et de la jouer sur clavier électronique. Quatre jours plus tard je rejoignis la 3eme répétition de l'Orchestre, et voilà... une expérience stressante (à cause du délai très court pour relever le gant) mais tellement enthousiasmante…


Après l’orchestre, place aux chanteuses et chanteurs, commençons par Maître Antoine Fontaine, avocat bien connu au Cambodge qui est par ailleurs engagé dans la communauté économique comme administrateur de la CCIFC. Il répond avec entrain à nos questions. Dans l’Opéra, il a interprété l’Officiel, fonctionnaire qui a été payé pour procéder au mariage. 


Français au Cambodge : Combien de temps avez-vous répété ?

Antoine : Un opéra comme Madame Butterfly est très exigeant, Puccini est probablement l'un des compositeurs italiens les plus difficiles. Il a donc fallu plus d'un an pour que ce projet aboutisse. La particularité néanmoins de cet opéra est le rôle assez minimal, sans être simple, du chœur.  Nous avons donc commencé nos répétitions 3 mois avant la représentation, mais c'est bien évidemment les 10 derniers jours que nous avons travaillé de façon plus intensive en soirée.


Français au Cambodge : Qu'est ce qui a été le plus dur ?

Antoine : Contrairement aux autres opéras auxquels j'ai eu le plaisir de participer, Cavelleria Rusticana en 2018 et Paggliacci en 2019, ce qui rend cet opéra  difficile est qu'il n'intervient pas sur de longs moments mélodiques, qui peuvent être plus faciles à retenir, mais davantage sur des interventions de type invectives, où la capacité à attraper la note juste, en général à contretemps et particulièrement périlleux, d'autant que nous n'avions pas un grand choeur qui en général regroupe une quarantaine de choristes. Cela sans oublier les incessants changements de rythme et des passages extrêmement rapides.


L'orchestre dans Madama Butterfly
© CambodgeMag

Français au Cambodge : Qu'est ce que cela fait d'être sur scène avec des chanteurs professionnels ?

Antoine : C'est toujours un plaisir. La vie de préparation et des coulisses est très excitante et, voir tant de chanteurs de nationalités différentes, japonaise, italienne, malaisienne se réunir au Cambodge autour d'une passion est extraordinaire. Les solistes sont évidemment les stars du soir, mais les magiciens sont largement le directeur artistique (Maestro Vincenzo Grisostomi Travaglini) et le chef d'orchestre (Maestro Marco Titotto). Contrairement aux solistes, ils n'ont pas à gérer uniquement leur rôle, ils doivent s'assurer que la magie va opérer sans anicroches. A titre d'exemple, le chef d'orchestre m'a proposé de tenir le rôle de l'officiel lors du mariage, le week-end avant la performance, en plus du choeur et c'est donc mon  premier rôle dans un opéra. Même si je n'avais qu'un mot à dire Prosperita, cela a été un énorme stress pour moi, et il a fallu toutes les attentions du chef d'orchestre pour me rassurer dans cette seconde d'un opéra qui dure plus de deux heures! C'est le souci du détail. Ce sont vraiment des magiciens. Ils ont traversé  de gros moments de solitude.


Français au Cambodge : Quelle est l'impression après cette formidable expérience ?

Antoine : Que du bonheur. J'étais très impliqué dans les deux opéras précédents mais Gabi Faja a franchi une étape très importante et a excellé dans l'organisation. On attend tous  avec impatience la prochaine production et on sera heureux d'accueillir d'autres chanteurs pour le chœur.


Nina Bottiglieri Iwasaki en coulisses

C’est probablement le témoignage le plus simple et le plus émouvant. Nina Bottiglieri Iwasaki, plus jeune artiste de cet opéra, est en classe de CE2 au Lycée Français de Tokyo, elle a commencé sa scolarité au Lycée Français René Descartes. 


Français au Cambodge : Comment tu t’es sentie pendant la représentation?

Nina : Avant d'arriver sur scène, j' ai eu un peu peur. Mais une fois sur place, ça a été très amusant. J'ai beaucoup aimé. J'ai tout de suite pensé que je recommencerai. J’étais très très fière de moi. 


Français au Cambodge : Penses-tu devenir chanteuse d’opéra quand tu seras plus grande ? 

Nina : Je veux faire pleins de choses: chanter, faire du ballet et aussi danser. Je veux aussi faire de la harpe. Moi je veux être une chanteuse. Je veux chanter en Italie et partout, comme Maman. Cette fois-ci ma maman (il s’agit de Mme Iwasaki qui a interprété le rôle de Suzuki) a chanté au Cambodge mais je veux faire comme elle et chanter dans tous les pays que je connais comme l'Italie, la France, le Japon, le Cambodge. Pour conclure, je dis un grand merci à Mona pour le make-up !



Le choeur dans Madama Butterfly

© CambodgeMag


Parmi les français présents, plusieurs chanteuses dans le chœur dont Bénédicte du Cheyron Monroe qui est par ailleurs engagée auprès de l’AEFC. 


Français au Cambodge : Aviez-vous déjà chanté dans une production internationale ? Bénédicte : Je n'ai pas participé à des productions internationales mais j'ai chanté dans des chorales comportant des choristes de diverses nationalités: chorale de Bahreïn 2007-2009, chorale du Ministère de la Santé Paris , grosse chorale internationale à Paris , chorale de la Banque Mondiale à Washington;  et Musical Felice, le choeur de Phnom Penh dirigé par Miwako Fujiwara.


Français au Cambodge : Quel est votre pratique du chant ?

Bénédicte : Je suis une soprano mais je ne peux pas lire la musique. Étant enfant, ma mère ne m'a pas fait suivre des cours de piano, je n'ai pas de culture musicale, j'ai découvert La Callas, dans une bibliothèque publique américaine en 1988 et je suis devenue accro à Haendel et à la musique baroque.  Je chantais dans toutes les écoles religieuses où j'ai été éduquée. Je crois indispensable d'enseigner la musique aux enfants. 


Français au Cambodge : En quoi cette expérience est inoubliable ?

Bénédicte : C'était donc la première fois que je participais, en toute petite partie, à un chœur d'opéra. J'ai admiré l'orchestre composé de divers "groupes"  (ce n'est pas le mot) d'instruments de plusieurs pays (Malaisie, Thaïlande, Japon) qui ont répété pendant plusieurs mois pour préparer cette soirée et n'ont été réunis sous la conduite d'un maestro que 3 ou 4 fois en arrivant à Phnom Penh!  C'était comme les pièces d'un puzzle et sans couac. Etienne, Anton, Ross Clarke et le père Will (pour le chœur uniquement) ont participé à cet orchestre ou trop peu de Cambodgiens étaient là.


Yasko Fuji dans Madama Butterfly

© CambodgeMag


Place au retour d’expérience de Sarah, 15 ans, qui figure parmi les plus jeunes chanteuses participants au chœur.


Français au Cambodge : Comment as-tu fait partie des choristes de Madama Butterfly ?

Sarah : En fait ma maman a eu un email d’un groupe de français qui leur avait dit qu’ils cherchaient des choristes, on en avait donc parlé. En fait je faisais déjà bcp de chant avant, j’en fait depuis que j’ai 5 ans donc c’est vraiment quelque chose que j’aime bcp, et donc forcément j’ai dit d’accord et j’ai contacté Antoine qui est celui qui a un peu géré les chœurs.


Français au Cambodge : Quel est ton ressenti de cette expérience ?

Sarah : J’ai vraiment trouvé cette expérience extraordinaire, c’était une chance unique, c’était incroyable. J’ai pu me rendre compte de tout ce qui se passait derrière cet opéra, derrière le spectacle. Il y avait par exemple les costumes, les décors, la lumière, l’orchestre, les répétitions… Chaque petit détail a été vraiment pris en compte et ça m’a vraiment permis de voir ça et je ne m’en rendais pas vraiment compte. Et dans le chœur j’étais dans les sopranos, je devais quand même travailler sur mon texte parce que je devais l’apprendre par cœur. J’ai quand même eu la chance de participer à cet opéra et avec des professionnels donc c’était vraiment une chance.


 

Des Français - toujours et encore - de la création des costumes aux coulisses : 


Les saluts à la fin de la représentation

La troupe en présence de la créatrice Romyda Keth, à la tête de la Maison de couture Ambre et du styliste Thomas Jaffré. 


Une partie des costumes portés par les chanteuses et chanteurs ont été réalisés par la maison de couture Ambre dirigée par Romyda Keth. 


Thomas Jaffré, styliste chez Ambre nous a expliqué les choix artistiques réalisés par la maison de couture: “Cela a été un grand plaisir et un honneur pour la maison Ambre de collaborer avec l'équipe de Madama Butterfly, à la demande du Prince Raviddhana Monipong Sisowath. L‘idée de Romyda était d'évoquer les sakuras à travers différentes nuances et teintes de rose, notamment les vieux rose, le rose thé, le rose poudré, afin de créer une unité visuelle sur la scène poétique du théâtre de Koh Pich”


Dans les coulisses, Mona Hard, Emma Boillot et Kelula Simon ont aidé à la préparation des artistes à travers les cheveux et le maquillage. Une étape extrêmement importante pour rentrer dans son personnage et créer l’illusion !


Mona, Marketing Manager chez All Dreams Cambodia, dont la société a été sponsor de l’événement, a pu assister à plusieurs étapes du filage de l’opéra, elle témoigne : 


Derniers détails sur la soprano Yasko Fuji

Français au Cambodge : Pouvez-vous nous expliquer comment fonctionnent les coulisses ?

Mona : Les coulisses, c’est là où se fait toute la préparation de l’évènement : du maquillage, à l’habillement, aux répétitions, à l’échauffement… Et même aux changements d’accessoires. Il y avait une organisation pour les accessoires qui étaient tous placés en coulisses et parfois écrits en japonais.. Et là c’était un peu plus compliqué pour comprendre ! (rires)


Français au Cambodge : Comment s’est passée l’organisation de l’évènement ? Mona : La production m’a contacté il y a 2 mois pour prendre en charge bénévolement la partie management, makeup et hairstyle. À l’époque où j’étais country manager d’Yves Rocher Cambodge, j’avais déjà été le sponsor makeup et hairstyle de l’opéra Cavalleria Rusticana donnée en 2018 au Sofitel. Même si je ne travaille plus dans les cosmétiques, j’ai accepté quand même de le faire et j’ai recontacté mes anciennes équipes d’Yves Rocher et de Flormar qui ont accepté d’y participer. La première réunion avec Ai (directrice artistique) et les artistes comme Yasuko (soprano) s’est faite 5 jours avant la représentation. C’est là où on a vu tous les détails des maquillages à faire sur les personnages principaux, secondaires et même les choristes. Ensuite tout s’est rapidement enchaîné jusqu’à la répet générale du samedi où le spectacle a été joué en intégralité dans les conditions réelles avec costume, makeup, etc. Le jour J, on a juste peaufiné certains points de la répétition générale qui étaient à améliorer. Il faut aussi que chaque personnage se sentent bien dans leurs corps, donc notre rôle c’est de faire ces petits changements de dernière minute. Et il y avait vraiment une bonne ambiance en coulisses !


Français au Cambodge : Que retenez-vous de cette expérience ?

Mona : C’est une expérience fabuleuse, on a participé à quelque chose d’inédit pour le Cambodge et pouvoir mettre sa pierre à l’édifice, c’est gratifiant.


À ses côtés, Kelula et Emma ont été maquilleuses le temps d’une soirée pour sublimer les visages des artistes, une expérience des plus uniques ! 


Emma Boillot maquille un acteur dans les coulisses

Français au Cambodge : Quel était votre rôle dans la production ?

Emma : J’ai réalisé le maquillage des choristes notamment ou encore du personnage du consul et c’était une opportunité assez extraordinaire de participer à cette expérience.


Français au Cambodge : Un mot pour décrire ce moment ?

Emma : J’ai le mot “unique” en tête. Je ne connais pas grand-chose à l’opéra et de voir le mélange italien, japonais, français et l’expérience de multiculturalité dans la production de l’évènement (italien, japonais, khmer, angalsi, français, chinois) était assez extraordinaire. 


Français au Cambodge : Quelle était l’ambiance en coulisse ? 

Kelula : Fort d'équipes techniques et d'une troupe d'opéra présentant des profils riches et variés; l'ambiance en coulisses fut empreinte d'une réelle convivialité couplée à l'efficience qu'exigeait les attentes allouées à un tel événement.  En effet l'ensemble des efforts déployés envers un objectif commun, chacun ayant à cœur le succès de la représentation, furent déterminant quant aux caractères amicaux et collaboratifs présents lors des temps de répétition. Enfin, à l'instar de la représentation d'opéra, la richesse de sa réalisation réside dans son aventure avant tout humaine.


Français au Cambodge : Quel est votre ressenti d'avoir fait le maquillage pour un opéra pour la première fois?

Kelula : Agréable car j'ai appris. La réalisation du maquillage pour un opéra fut une première ; tout l'objectif résidant dans la mise en valeur du caractère du personnage à travers un maquillage symbolique propre à chaque rôle. Le maquillage devant répondre aux exigences de la mise en scène, il s'agit avant tout d'une performance artistique pensée pour le spectateur où la singularité est au service du commun. En ce sens, le travail porté au maquillage est abordé sous un angle différent de son utilisation usuelle.


Les costumes de la représentation vus des coulisses

 

La passion et le talent indéniable des artistes et bénévoles tant français qu’internationaux est à saluer. Les choix du multiculturalisme, du mélange d’expérience, d’âge, d’origine le sont également. 


Cet opéra a réussi à marquer les esprits par son succès artistique et humain, et représente nous l’espérons l’aube d’une nouvelle aire lyrique dans le pays.


D’ailleurs, comme l’a évoqué Son Altesse le Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong, l’objectif est de pouvoir “offrir à Phnom Penh un rendez-vous lyrique régulier pour répondre à la demande des amateurs d'opéra et ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes du pays en matière de musique”, une annonce de bon augure pour la culture au Cambodge. 


Interviews coordonnées par Matar Auguet pour Français au Cambodge - Plus Forts Ensemble !
























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